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lundi 26 février 2024

Prendre soin de nos animaux sauvages !

Cet article sera un peu différent de ceux que je poste habituellement. Je tenais à vous partager une mini expérience que j'ai pu vivre ce mois de février en Bretagne, dans le Golfe du Morbihan.

Je pars avec mes parents, comme à mon habitude, me promener sur la plage pour faire des photos animalières.  Nous voyons un oiseau qui semble mal. Nous nous approchons et voyons de suite qu'il s'agit d'un Guillemot de Troïl (Uria aalge). C'était la première fois que je voyais cet animal dans cette zone.

Il n'a pas fallu longtemps pour se rendre compte que l'animal n'était pas en forme : il ne bougeait pas lorsqu'on l'approchait, était posé sur une petite pierre dans l'eau, semblait "greloter" et surtout il ne pouvait pas voler.

Avant de faire quoique ce soit, nous avons appeler la LPO de notre région, qui nous a indiqué que nous pouvions le récupérer en faisant attention, ça pince ! C'est ce que nous avons fait : nous l'avons pris et mis dans un plaid et une bassine afin de le transporter chez un vétérinaire qui, par chance, récupère les oiseaux sauvages (nous lui avions déjà apporté un Fou de Bassan). Malheureusement, l'oiseau n'a pas survécu et est décédé dans la nuit. Mais nous sommes quand même "contents" de ne pas l'avoir laissé mourir seul et lui avoir donné une chance de s'en sortir.

Tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas hésiter à contacter des centres de soin ou des organismes telle que la LPO lorsque vous voyez un animal en détresse. Nous avons vu, en 1h de temps, pas moins de 15 cadavres de Guillemots dans un endroit restreint. C'est pour cela qu'il est important d'agir avant que les oiseaux ne meurent ! (Je précise mais je n'en ai ramassé aucun)

Voici quelques informations que la LPO et le vétérinaire nous ont données :

- avec les tempêtes successives, les oiseaux, et dans notre cas, les Guillemots de Troïl, s'épuisent et sont en hypothermie,

- des études dans notre zone ont été faites et montrent que ces oiseaux ne sont pas atteints de maladies telle que la grippe aviaire, il n'y a donc pas de risques pour l'homme de s'en approcher pour les aider,

- un projet est lancé entre vétérinaire et LPO car il a été montré qu'il pouvait y avoir des problèmes avec des gros bateaux de pêche qui prennent les oiseaux dans leurs filets et les rejettent n'importe où dans la mer.

Je vous mets une affiche que j'ai réalisée, partageant un message que la LPO_officiel a publié. N'hésitez pas à cliquer ici pour la visualiser en grand format et de manière nette ! Merci :)